Philosophie
Le Shorinji Kempo est une discipline d’entraînement du corps et de l’esprit.
L’objectif fondamental du Shorinji Kempo est d’améliorer le monde par l’amélioration individuelle,
et le développement de chaque kenshi.
Le shorinji kempo repose sur une philosophie active.
La première volonté de Doshin So en créant le Shorinji Kempo était de rendre force et courage à la jeune génération démoralisée par la défaite de la seconde guerre mondiale afin qu’elle devienne un élément moteur du japon qui à cette époque devait être reconstruit et recréé.
Doshin So enseigne la philosophie de Bouddha et les moyens pour chacun d’affirmer son potentie,l trouver et créer le bonheur sur terre.
La méthode de combat « le Kempo » qu’il a enseigné est le vecteur pour toucher les gens et enseigner la discipline personnelle et la capacité à travailler avec les autres.
So Doshin a enseigné que tout vient des hommes et que si l’on souhaite améliorer le monde il faut s’améliorer soi-même, être fort, sûr de soi et de ses actes, juste et courageux et c’est seulement à partir de cette base que l’on peut changer les choses.
Il a enseigné et proposé ainsi un chemin d’amélioration suivant les préceptes du bouddha.
C’est ainsi qu’a été créé le Shorinji Kempo pour que chaque homme puisse s’améliorer et développer son potentiel, trouver et créer le bonheur sur terre.
L’enseignement philosophique repose sur les enseignements du bouddha et une permanente remise en cause personnelle ainsi le Shorinji Kempo tel que l’a crée Kaiso est un GYO.
Un « GYO » est une méthode d’entraînement ascétique développant le physique et le mental et enseignant les valeurs de coopération et d’entraide, ainsi que le respect et la modestie.
Le terme « GYO » sous entend deux notions exprimées dans son idéogramme :
– l’idée de collaboration et d’entraide,
– l’idée de respect et de modestie.
Le Shorinji Kempo est composé de deux pratiques ascétiques (« GYO ») complémentaires :
* EKKIN – GYO : la pratique technique, l’entraînement au Goho et au Juho, se fait toujours en respectant le principe d’entraide mutuelle et de respect de son partenaire (Kumite Shutaï).
* CHINKON – GYO : la pratique méditative qui est articulée autour de la pratique de la méditation zen.
Le Shorinji Kempo enseigne la vie et l’épanouissement individuel au sein de la société.
Les techniques de la self défense sont maîtrisées grâce à la coopération de deux partenaires et uniquement par ce moyen.
Pour progresser et se développer en s’amusant ensemble (Jita Kyoraku), il faut coopérer réciproquement et non s’opposer en compétition et se comparer les uns aux autres.
Le Shorinji Kempo est aussi un Budo. Le mot « BUDO » est constitué de deux idéogrammes :
« BU » qui signifie arrêter les deux lances.
On a bien ici l’idée de défense et non d’action agressive. Ce n’est nullement l’idée de méthode de combat ou de techniques d’attaques, mais bien un rôle de pacification, de self défense.
« DO » signifie : la voie, le chemin, au sens spirituel du terme. Un cheminement et une progression personnelle.
« BUDO » est donc le chemin pour arrêter la lance, la voie qui supprime la violence.
C’est donc à la fois une méthode de self défense et une voie d’amélioration personnel (jiko kakuritsu).